François Quévillon
à Miguasha

EXPOSITION

Météores

Parc national de Miguasha, ancien pavillon d’accueil | 231, route Miguasha Ouest

François Quévillon, Montréal (Québec) | francois-quevillon.com

Météores propose d’entrer au cœur d’une archive rocheuse. Créée par François Quévillon au parc national du Gros-Morne, à Terre-Neuve, en 2017, et appelée à se poursuivre en Gaspésie durant l’été 2018, cette exposition déchiffre l’histoire géologique de ces lieux grâce à une combinaison de photographie et de technologie.

C’est la photogrammétrie, une technique de prise de vue algorithmique, qui permet à l’artiste de capter chaque roche selon des points de vue différents puis de les reconstituer en une image hybride. À la fois mouvante et statique, elle révèle les détails insoupçonnés des formations géologiques pour offrir aux paysages de nouvelles formes.

À la croisée de la science, de la technologie et d’une esthétique attentive, François Quévillon compose un univers photographique où les lois de la physique sont réinventées. Météores vient aborder à sa manière les bouleversements planétaires et ceux de l’image photographique. Déstabilisantes et fragmentaires, ces images évoquent un chaos qui sommeille dans les plus infimes éléments des roches. Le paysage minéral trouve ici une nouvelle charge symbolique et poétique à l’écho universel, pour que le sol à nos pieds nous permette d’aborder les questions relatives au territoire, à la matière et à l’espace-temps.

L’artiste réalisera à l’été 2018 une résidence de création en Gaspésie afin d’intégrer des prises de vue de Percé, de Forillon et de la falaise fossilifère du parc national de Miguasha à l’exposition Météores.

EXPOSITION AUX RENCONTRES

Météores

François Quévillon s’intéresse notamment aux relations entre les algorithmes et les images photographiques. Sa pratique interdisciplinaire crée une rencontre entre installation, son, image et technologie.

Ses réalisations ont été présentées à plusieurs expositions et événements internationaux, de Montréal (festivals RIDM, Elektra, BIAN) à São Paulo, en passant par les États-Unis et l’Europe.

Ouvrir les brèches poétiques du chaos

Évocateur de catastrophe et de bouleversement, CHAOS se veut porteur de formes engagées autant que poétiques: les formes abstraites évoquent le désastre chez Fiona Annis, le paysage est déstabilisé par le biais de technologies actuelles pour Isabelle Gagné ou de techniques photographiques anciennes pour François Quévillon et Janie Julien-Fort. Ces formes déconstruites et chaotiques permettent de nourrir les brèches d’un monde fragilisé grâce à une nouvelle poésie de l’image, résolument intempestive.